Document préparé par Caroline Martin, sous la direction de Antoine Olavarrieta, Françoise Reynaud et François Vergès, AdP c/o ISTED – Villes en développement.
L’expérience d’un bureau d’études danois : COWI.
André Hernandez, COWI : Consultancy within Engineering, Environment and Economics.
Je suis venu ici un petit peu par hasard. J’ai recontacté des personnes que je connaissais depuis longtemps, car par ailleurs je n’ai jamais travaillé en France. Et en discutant informellement, on s’est aperçu qu’il y avait des choses à échanger.
Ma présentation n’est peut-être pas très structurée. Le cliché est simplifié.
Généralement parlant, j’avait quelques difficultés de dialogue parce qu’on parle de choses différentes avec les mêmes mots. Mais quand on parle de décentralisation, d’urbanisme, de développement urbain, ça n’est pas les mêmes concepts et j’ai des difficultés à expliquer la différence.
Ma question est, est-ce que c’est un aspect de cette exception française, mais est-ce que ce ne serait pas une cause de certains maux de la France qui souffre d’une trop forte exception ?
Très rapidement, j’ai une carrière post-coloniale si je peux dire, à la coopération française, à la coopération de substitution en Afrique, et en 1985, il y a donc bien longtemps, j’ai été amené à travailler sur un contrat Banque Mondiale, en Indonésie. Et c’était un choc culturel de voir la compétition internationale. Comment étaient gérés les projets, comment travailler sur les termes de référence.
Et le deuxième choc culturel, c’est quand j’ai vraiment déménagé au Danemark où j’ai appris un petit peu cet environnement socialiste, capitaliste, et une autre organisation du travail.
Quand je reviens en France de temps en temps, j’ai l’impression, c’est mon impression et peut-être que je me trompe, je vois qu’il y a des sociétés privées qui sont déstructurées. On fait souvent appel à des consultants indépendants, à des petites structures qui changent beaucoup, un certain vieillissement bien entendu, un conflit, ou plutôt une collaboration du public et du privé, etc. Il y a de multiples interventions à l’international des collectivités locales, régions, départements, villes, etc. J’ai de la peine à me retrouver dans ce labyrinthe. Et c’est ce qui est peut-être un peu latin, il y a beaucoup de doutes. Et puis à côté de ça, il y a beaucoup de certitudes que certains pays étrangers prennent pour de l’arrogance.
Le contexte social au Danemark
Au Danemark, on comprend mieux comment ça se passe. Il y a différents contextes sociaux, différents marchés du travail, différents pouvoir des communes, il y a différents stratégies de coopération internationale pour ne prendre que ça.
Le contexte social est très typique au Danemark et je vais le résumer en trois termes : liberté, égalité, fraternité. Seulement c’est de la liberté de l’égalité et de la fraternité appliquées. Et la liberté, puisqu’on est dans un contexte économique où les gens sont à l’écoute et les facilités d’échanges et de dialogues, de compréhension et de confiance. Une égalité et on verra, un système social, un système de développement urbain est basé sur l’égalité sociale, et ça se ressent aussi dans les sociétés où il y a une très faible hiérarchie. Je suis dans une société de 3000 personnes, et bien mon directeur c’est mon hiérarchique. C’est le deuxième niveau de hiérarchie, il n’y a personne d’autre. Et il y a une fraternité. Il y a beaucoup d’associations structurées, même à travers les ONG au niveau de l’international.
J’ai essayé de trouver quelque chose d’un peu typique : la qualité de la vie en ville. Et il y a eu des statistiques qui valent ce qu’elles valent. Sur 215 villes qui ont été analysées, Copenhague a été la troisième ville où la qualité de la vie était la meilleure. J’aime bien Paris, mais pourquoi la qualité de la vie est classée trentième ou cinquantième ? Parce qu’en fait, les critères de qualité de la vie, le travail fait partie de la vie et l’environnement professionnel, les facilités de travail, les transports font partie de la qualité de la vie. Il y a beaucoup moins de stress à Copenhague. C’est déjà quelque chose de caractéristique que la qualité de la vie est jugée bien meilleure, alors qu’ici il y a bien plus de restaurants, de loisirs, de musées.
Il y a des questions sur l’aménagement et l’urbain. La première était quel est le rôle de la bicyclette ? la deuxième question est ce que les habitations vont avoir des rideaux aux fenêtres ? C’est quand même très curieux comme question. La première fois que je suis arrivée au Danemark, j’habitais dans un quartier un petit peu dix-septième siècle, et j’installais mes rideaux aux fenêtres et je me rendais compte que personne n’en avait. Il y a une sorte d’ouverture, et tout est public. On peut savoir tout sur ses voisins. Tout est public.
Ils ont un projet de développement urbain, c’est pas un l’extension dont on parlais comme ça à priori. Mais la stratégie de base, c’est l’égalité sociale et l’élimination de l’exclusion, à Copenhague, c’est le principe de base du développement urbain. C’est à dire que ça s’applique très bien aux modes que développent les bailleurs de fonds pour les pauvres. C’est déjà une stratégie de base. Toute la stratégie de développement urbain, est une stratégie de développement social.
Le développement d’égalité sociale, de droit et droit à la pension, de droit à la retraite, font partie du développement urbain. Le social tel qu’on le définit est un peu le système universaliste où tout le monde à des droits, qu’il soit payé ou non, qu’il soit jeune ou non, à la retraite, fonctionnaire, au chômage, etc. tout le monde a les mêmes droits. Il y a un système de cotisation obligatoire comme en France, et le système anglo-saxon où chacun se démerde. Le système scandinave est plutôt le système universel. Et sans entrer dans le détail, tout le monde a des droits quelle que soit sa condition sociale.
Le contexte du travail
Ça a un impact sur le marché du travail. Par exemple, il n’existe pas de fonctionnaires publics et des privés. Il existe des fonctionnaires qui ont exactement le même statut, exactement les mêmes droits, les mêmes règles. Il y a des particularités qui sont liées à des types de travail, mais il n’y a pas des actions publiques en tant que telles. Les gens sont renvoyés au bout d’un mois de préavis, etc. tout le monde a le même statut. J’ai moi-même un contrat de fonctionnaire tout en travaillant pour une société purement privée.
Le système aussi, c’est qu’il n’y a pas de primes, pas d’avantages particuliers, pas de treizième mois, on ne travaille que douze mois, on est payé douze mois. Il n’y a pas d’avantages spécifiques.
Les charges sont en principe payées par l’employé et je vais revenir un peu là-dessus. Ça change complètement l’optique du travail. Lorsqu’on fait une société, on paie 30% d’impôt pour 33% en France, ce qui est très semblable. La seule énorme différence, c’est que dans un système social universaliste, toute l’assistance sociale, la santé, la sécurité sociale, est incluse dans ces taxations. Il n’y a pas de caisse spéciale à payer. Il n’y a pas de caisses d’URSSAF, pas de caisses.
Quelque chose de très particulier : l’employeur, il contribue à la sécurité sociale, c’est 1% ! Alors que c’est 45% en France. Parce que cette société universaliste, la sécurité sociale est incluse dans la paiement des impôts.
Il y a des études qui sont souvent américaines, ils étudient si les facilités de renvoi ou d’embauche sont plus importantes sur une échelle de 1 à 8. Le Danemark est à 7 et la France à 2. On sait que lourdeur d’embauche et de renvoi des personnes freine l’investissement. Et le Danemark, alors que c’est un pays très socialisant, il y a des facilités de renvoi et d’embauche de fonctionnaires d’Etat.
Il y a quand même un aspect important qui est de parler l’anglais. 76% des Danois parlent l’anglais, c’est qu’ils parlent extrêmement correctement aussi bien que moi le français, ce qui n’est pas peu dire. Mais surtout qu’ils écrivent des rapports qu’ils travaillent en anglais. 52% l’allemands, 10% le français. En France, 35% parlent l’anglais, et 100% le français !
La place des communes
Il y a un autre aspect important qui se constate dans la coopération internationale, c’est le pouvoir des communes. Il n’y a pas d’intermédiaire entre la commune et l’Etat. Il n’y a pas de structure administrative intermédiaire ; il n’y a pas d’agence urbanistique, il n’y a pas de départements. C’est la commune à qui on paie les impôts, c’est la commune qui paie la santé, c’est la commune qui paie la sécurité sociale, les allocations familiales, etc.
Le Grand Copenhague c’est 40 communes différentes qui sont indépendantes. Il n’y a pas d’instance régionale. Le Grand Copenhague n’a aucun organisme, ni de stratégie urbaine. C’est la commune et l’Etat. Quand on parle de décentralisation, on parle en fait d’autre chose. Moi je ne vais voir que la commune, je vais voir les impôts de la commune, je vais voir les allocations familiales de la commune. Ils sont responsables des hôpitaux, des services de santé.
La coopération internationale se concentre dans la compréhension des problèmes. Les budgets sont communaux. Le planning urbain est fait au niveau national, district et communal.
Les communes peuvent décider d’appliquer un autre planning que celui qui était décidé par l’Etat et par le District. A Copenhague, par exemple, ils refusent ce qui a été établi par le planning urbain national.
La coopération internationale. DANIDA est le programme de coopération danoise. Et je vais dire deux mots sur la coopération scandinave. SIDA qui est suédois, etc.
Ce sont les quatre pays au monde (Danemark, Suède, Norvège, Hollande) qui ont coopération internationale supérieure à 0, 7%.
Le total des financements de coopération scandinave est supérieur aux financements de la coopération française. Mais, elle ne s’applique qu’aux privés, il n’y a que des privés qui interviennent. Il n’y a pas d’inspecteur du trésor détaché, il n’y a pas d’office de la coopération qui emploie des personnes. Il n’y a que des contrats. Même au niveau des préparations de projets, même au niveau de l’évaluation de projets, ce qui donne du travail à une société de 3000 personnes et jusqu’il y a deux ans, 70% de leur marché était uniquement basé sur DANIDA, avant, ils étaient 2000 consultants.
Réflexions
Après j’ai repris quelques phrases du texte de Monsieur Vergès et puis j’ai essayé de réfléchir dessus.
C’est vrai que la colonie Française a beaucoup marqué l’assistance technique Française. Et il est difficile de comprendre le monde aujourd’hui si on s’appuie sur l’Afrique francophone. C’est quand même très limité. Et il est difficile d’employer des jeunes avec une expérience ‘coloniale’. Ca veut dire que les jeunes doivent réinventer quelque chose qui n’est pas le cas des pays qui n’ont pas été colonisés et qui ont du inventer quelque chose qui s’appliquait sur des pays qui s’appliquent à tout le monde.
Au Danemark ceci ne se ressent pas. Les vieux et les jeunes sont au même pied d’égalité parce qu’on travaille ensemble. On discute des principes ensembles, on n’a pas de pré-principes.
C’est vrai que les financements scandinaves n’embauchent que des sociétés privés. Il n’y a pas eut d’assistance technique, d’inspecteur du budget et pas de détachement, il n’y en a jamais eu, interdiction par la loi. Donc c’est vraiment différent. Ce qu’on peut faire, on peut employer sur du court terme, dans des commissions bien spéciales quelqu’un de l’administration pour nous aider à faire quelque chose. A condition d’avoir l’autorisation du chef du poste détaché, mais c’est très particulier. Le ministère ne fait que définir la politique.
<h4>Absence de coopération décentralisée</h4>
Je veux revenir un petit peu aussi sur le fait qu’il n’y a pas de coopération décentralisée. Aucune commune n’intervient sur l’international. C’est illégal de par la loi. Quand on parle de coopération décentralisée, on parle de
La Banque Mondiale a des nouveaux concepts qui sont conçus ainsi. J’ai par exemple travaillé sur un séminaire Internet avec la Banque Mondiale, sur la gestion foncière, qui n’était pas qu’urbaine d’ailleurs, il y avait 200/300 intervenants, et il n’y avait qu’un seul français ! Comment voulez-vous que les organisations internationales puissent définir des politiques, puisqu’en fait, c’est la conséquence de consensus. Si tous les gens qui interviennent ne sont pas français, en fin de compte il n’y a pas d’expérience française. Et les anglo-saxons qui sont diabolisés un petit peu, mais je m’excuse, mais travailler en Indonésie, en Chine ou au Kosovo, ils ne sont pas anglophones.
Le développement basé sur la domination du secteur public national qui a changé un petit peu. Le secteur public au Danemark n’a pas de privilège particulier. Un fonctionnaire et un privé ont les mêmes droits, les mêmes règles. L’émergence des collectivités locales n’est pas d’actualité puisque depuis toujours tout se décide dans la commune et aucune intervention est menée à l’international.
Système de coopération danois
On disait moins de béton, plus de gestion, c’est vrai. Mais plus que de la gestion de projet, comme le système est fait pour que les sociétés embauchent. Elles ont beaucoup d’employés permanents puisqu’elles peuvent renvoyer quand elles veulent. Parce qu’on ne paie pas les charges, etc. Donc les sociétés sont de grosses sociétés d’employés permanents. Et automatiquement, il y a une accumulation du savoir-faire parce qu’il y a des échanges internes. La gestion interne, le contrôle interne de qualité sont importants. Les fonds DANIDA sont basés sur la qualité. Le système de contrôle de qualité est très perfectionné, très normalisé. Les structures et les sociétés sont adaptées. Quand on fait un contrat, on envoie pas quelqu’un à l’étranger, il y a un contrôle de qualité derrière et sur des méthodologies très structurées.
Le financement de DANIDA sur les sociétés, je voulais aussi dire que leur système est que tout est organisé, déclaré. Donc si on prend un employé, il n’y a pas de négociations sur le prix, DANIDA le paie son salaire plus un pourcentage. Les sociétés font automatiquement des bénéfices. Ni trop ni trop peu, juste calculé sur les bases, pas de concurrence à perte. La sélection des consultants se fait donc sur la qualité et le prix n’est pas discutable, il est sur le salaire déclaré plus un pourcentage.
Zone d’intervention limitées
La concentration sur l’Afrique francophone n’existe pas puisqu’au Danemark, et se concentre sur des aspects diversifiés.
Il y a très peu de dispersion, DANIDA intervient sur seulement 15 ou 20 pays, avec de gros financements. Alors que la France travaille avec des petites montants sur des centaines de pays.
On travaille aussi avec les ONG. Et on ne se pose pas la question de savoir si les ONG sont plus proches des pauvres, si c’est plus mode. Est ce que cette concurrence des ONG qui font baisser les prix par rapport aux sociétés privés, est-ce une difficulté pour travailler ensemble ? On travaille en symbiose complète avec les ONG.
La coopération décentralisée, est-ce pour donner bonne conscience à peu de frais, à des élus locaux. Cette question ne se pose pas au Danemark. Il y a en France une compétition entre villes, des voyages politico touristiques, on ne sait pas qui fait quoi et c’est un frein à la coopération. C’est un saupoudrage désespérant. Je ne suis pas pour cette coopération décentralisée à la française. Il n’y a pas de coopération décentralisée de ce type au Danemark.
La place des sociétés d’ingénierie
Donc il y a des grosses sociétés d’ingénierie, les communes n’interviennent pas. Le marché des indépendants, n’est pas aussi florissant qu’en France parce que c’est plus facile d’être embauché. Et les bailleurs de fonds travaillent beaucoup plus sur l’international car ce sont des pays qui ont une ouverture sur l’international. Ils travaillent depuis longtemps sur l’international.
L’adaptation au marché est soutenue par DANIDA. COWI en particulier. C’est une société de 3000 personnes, dont 300 sur l’international. Cette culture de société, privé plus actifs, excellente et très forte organisation interne, sur des contrôles de qualité très strictes, sur obligation d’exportation et de pratique des langues.
Donc c’est vrai que l’Union Européenne et la Banque Mondiale se fixent sur les CV. Ça change lentement. Et souvent les receveurs d’ordres comme la Russie, veulent absolument des gens extrêmement compétents. Donc on réalise des contrôles de qualité sur des spécialités et des contrôles de qualité de jeunes, car on les met dans les appels d’offre. Et on travaille en équipe, toutes les deux semaines, il y a des réunions internes où on échange les expériences et des informations sur des sujets en particulier. C’est supervisé par des anciens, mais réalisé par des jeunes.
Se spécialiser dans les carrières à l’international ?
Une autre question se posait sur la spécialisation dans les carrières sur l’international. Oui, car je n’ai pas beaucoup d’activité en France ni au Danemark. Etre indépendant sans intégration dans un société est quand même risqué parce qu’on fait du saupoudrage, on ne sait plus ce qu’on fait. Il faut garder une certaine flexibilité. Chez COWI, on a cette grande flexibilité ; on essaie d’alterner long et court terme, car en court terme on perd l’idée de ce qu’on fait sur le terrain. Et le côté opérationnel et le côté recherche sont recherchés, donc les universités sont très intégrées dans nos travaux.
La gestion de projets est une affaire ancienne, mais ça n’est pas nouveau qu’il faut en faire, mais je pense que ça ne suffit pas. Je pense qu’il faut faire plus de gestion des ressources humaines, de transfert, de technologies. On demande de plus en plus des hyper-spécialistes mais il faut avoir une connaissance du contexte, que seuls des généralistes, ou quelqu’un qui a fait un peu de terrain peu avoir. Il ne faut pas trop se focaliser sur ces hyper spécialités. Je pense aussi que sur le contrôle de qualité qui est difficile à faire dans une société déstructurée.
Je pense quand même en conclusion que la compétence française qui existe et la recherche française sont mal utilisées. Je reprends un peu des thèmes qui ont déjà été débattus. Dans les séminaires de la Banque Mondiale, on ne voit personne. Je vais sur des présentations internationales où il n’y a pas de présentation d’experts francophones. On ne sait pas ce qui s’y passe. Il y a un avantage de mystère peut-être ou de redécouverte. C’est peut-être le côté positif des choses. De temps en temps au Danemark on a besoin des francophones, besoin de la langue, tout le monde ne parle pas français chez COWI, on a besoin de la connaissance de ces métiers du milieu francophone.
Donc il y a ce besoin de coopération de la demande. Il y a un besoin de redécouverte. Il y a des connaissances qui sont mal utilisées, et mal connues.
J’ai tout dit et rien dit en peu de temps. Merci.
Juste une remarque, COWI est une société qui gagne de l’argent.
Question de Monsieur Natali : « Urbanis vient d’être certifiée ISO 9001-V-2000. Vous avez parlé de contrôle qualité. Quelle est l’importance des certifications au Danemark et dans les appels d’offre internationaux ? »
André Hernandez : Le contrôle de qualité général, de qualité du travail, est fait à partir de normes ISO qui ont été acceptées. Donc il y a une qualité travail, comment on écrit les rapports, etc. Mais dans les domaines particuliers, il y a des contrôles de qualités qui sont définis par les spécialistes et qui s’appuient sur des contrôles techniques de qualité. L’urbanisme au Danemark est assez particulier. Il y a des plans de développement régional qui intègrent l’urbain et le rural. Donc en fait, la qualité qui est définie par des normes qui sont appliquées dans les sociétés sont définies au niveau des urbanistes d’Etat. Donc c’est vrai que ça a été un petit peu fermé sur soi-même. C’était très nationalisé. Puis après ça s’est étendu à la Scandinavie et de plus en plus, ça devient un échange d’expériences. Mais c’est toujours très interne.